Avec une approche philosophique, le travail de Gianna Pollarolo considère à la fois les mondes macro et micro en mettant en évidence l’énergie qui existe dans les dimensions dont l’existence a été prouvée et celles que l’homme croit exister. Les toiles peintes, ponctuées d’orbes galactiques, de motifs géométriques et d’éléments tridimensionnels, évoquent les frontières sans cesse repoussées par l’exploration scientifique.
Une vigoureuse palette de noirs, de bleus et de gris entraîne l’observateur dans un espace apparemment illimité qui pourrait aussi bien appartenir à notre propre moi qu’à une atmosphère d’un autre monde. Chaque forme semble apporter des expériences et des perspectives différentes, renforçant le sentiment de mutabilité sur la nature transitoire de l’univers et de tout ce qui existe en son sein. Même si le mouvement constant et l’expansion du cosmos sont imperceptibles, un effet inévitable est perçu dans l’état inhérent de nos vies.
Motivée par la croissance rapide de l’innovation scientifique et technologique, Pollarolo et son œuvre entrent dans une dimension philosophique profonde, et souvent consciencieuse. Dans cet espace révélateur, des formes sphériques se répètent, s’entrelacent et se connectent, formant une communauté moléculaire et un lieu d’unité, qui reconnaît notre place et notre relation avec le vaste univers et qui serait autrement invisible à l’œil nu.
Bien que les médiums utilisés par l’artiste parlent des dialectes différents, son travail est lié par la recherche éternelle : la recherche en nous-mêmes, et ce qui s’étend au-delà de notre capacité à imaginer – et peut-être même à accepter – comme réel.

« À partir de nouvelles connaissances, générées par la conscience et l’énergie, est apparue l’évolution de la pensée, changeant les paradigmes humains. »
Gianna Pollarolo