Rencontre avec Alain Musset

Mardi 4 mars à 18h 30.

Quelle société n’a pas un jour imaginé des récits relatifs à la fin des temps et les moyens de la réaliser, depuis le choc avec une météorite jusqu’à la guerre nucléaire, en passant par le déluge, la peste ou les changements climatiques ? Au centre de ces récits : la ville. À l’image de Babel et de Babylone, nos plus belles cités semblent vouées à un destin funeste ‒ n’incarnent-elles pas les maux d’une civilisation coupable de tous les crimes? À l’heure de l’Anthropocène ou, pire encore, du Capitalocène, Paris, New York et Londres, mais aussi les mégapoles émergentes d’Amérique latine ou d’Asie, sont les nouvelles Babylones d’un monde en sursis. Mais quand la géographie sociale et la sociologie urbaine s’allient à la Pop Culture, il devient presque amusant de décrypter les désirs et les angoisses qui se cachent derrière le fantasme récurrent de l’apocalypse.

Alain Musset est géographe, Membre Honoraire de l’Institut Universitaire de France

Sciences humaines et sociales 240 pages, 150 x 230 mm
25 euros
En librairie le 20 février 2025.

Membre Honoraire de l’Institut Universitaire de France, le géographe Alain Musset est spécialiste de géofiction. Il publie « Chères Babylones » à l’occasion de l’exposition « Apocalypse » qui se tient à la BnF jusqu’au 8 juin prochain et à laquelle il contribuera le 5 mars à l’occasion d’une conférence sur le thème « Géographie de la fin du monde ? »