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Valère Novarina
- Née en Suisse en 1947
- 1974 : mise en scène de sa première pièce « L’atelier volant“
- 1976 : écrit « Falstafe” qui sera mis en scène au théâtre du Gymnase (Marseille)
- 1987 : Met en scène « Le discours des animaux » dans le cadre du Festival d’Avignon
- 1995 : commandeur des Arts et des Lettres
- 2006 : intègre la Comédie Française avec ‘l’espace furieux”
- 2025 : Officier de la Légion d’Honneur
« J’ai toujours pratiqué la littérature non comme un exercice intelligent mais comme une cure d’idiotie. Je m’y livre laborieusement, méthodiquement, quotidiennement, comme à une science d’ignorance : descendre, faire le vide, chercher à en savoir, tous les jours, un peu moins que les machines. Beaucoup de gens très intelligents aujourd’hui, très informés, qui éclairent le lecteur, lui disent où il faut aller, où va le progrès, ce qu’il faut penser, où poser les pieds ; je me vois plutôt comme celui qui lui bande les yeux, comme un qui a été doué d’ignorance et qui voudrait l’offrir à ceux qui en savent trop. Un porteur d’ombre, un montreur d’ombre pour ceux qui trouvent la scène trop éclairée : quelqu’un qui a été doué d’un manque, quelqu’un qui a reçu quelque chose en moins.
Je continue, je quitte ma langue, je passe aux actes, je chante tout, j’émets sans cesse des figures humaines, je dessine le temps, je chante en silence, je danse sans bouger, je ne sais pas où je vais, mais j’y vais très méthodiquement, très calmement : pas du tout en théoricien éclairé mais en écrivain pratiquant, en m’appuyant sur une méthode, un acquis moral, un endurcissement, en partant des exercices et non de la technique ou des procédés, en menant les exercices jusqu’à l’épuisement : crises organisées, dépenses calculées, peinture dans le temps, écriture sans fin ; tout ça, toutes ces épreuves, pour m’épuiser, pour me tuer, pour mettre au travail autre chose que moi, pour aller au-delà de mes propres forces, au-delà de mon souffle, jusqu’à ce que la chose parte toute seule, sans intention, continue toute seule, jusqu’à ce que ce ne soit plus moi qui dessine, écrive, parle, peigne. Etablir toute une chronologie d’horaires minutieux, pour être hors du temps. Placer devant soi mille repères pour se perdre. »
Prix :
- 2003 : Prix Marguerite-Duras pour L’Origine rouge.
- 2007 : Grand prix du théâtre de l’Académie française.
- 2011 : Nomination au Molière de l’auteur francophone vivant pour Le Vrai Sang.
- 2011 : Prix de la meilleure création d’une pièce en langue française du Syndicat de la critique pour Le Vrai Sang.
- 2011 : Prix Jean-Arp de littérature francophone pour l’ensemble de son œuvre.
Œuvres dans les collections publiques
• 1021 dessins (1981) F.R.A.C. Pays de Loire, 1985.
• Les Peintures du Drame de la vie, F.R.A.C. Midi Pyrénées, 1986.
• 149 figures, cent quarante neuf dessins 21 x 18 cm, Musée de Brou, Bourg-en-Bresse, 1987.
• Nuit d’Adam et Eve, acrylique sur toile, 180 x 180 cm, Musée de Brou, Bourg-en-Bresse, 1987.
• Deux parleurs d’ici, acrylique sur toile, 180 x 180 cm, Musée de Brou, Bourg-en-Bresse, 1987.
• Dessins, Fonds National d’Art Contemporain, 1990.
• Vous qui habitez le temps, 675 x 300 cm, acrylique sur toile, Fonds National d’Art Contemporain,
1989.
• 1980 : Une journée de dessins, (455 dessins, 22 x 24 cm, de l’aube au crépuscule), Galerie MEDaMOTHI,
Montpellier
Le Théâtre séparé, performance et exposition, (810 dessins, 17 x 21 cm, de l’aube à minuit),
Galerie Arte incontri à Fara Gera d’Adda
Peintures, Galerie L’Ollave, Lyon
Laseille
« Valère Novarina dessine dans la tour Saint-Nicolas, à
La Rochelle, les 2587 personnages du Drame de la vie », [2587 dessins, 21 x 15 cm],
performance et exposition, Tour Saint-Nicolas, La Rochelle
• 1984 : Peintures, présentation par l’Arapède, École régionale des Beaux Arts, Tours
Dessins, Petit Foyer, Centre Georges Pompidou, Paris
Dessins, Atheneum de Dijon
Peintures, Galerie CLAC, Nancy.
• 1985 : Trente dessins, dans le cadre de l’exposition La voix, maintenant et ailleurs, Centre Georges Pompidou, Paris
Cent cinquante dessins, ELAC, Lyon
• 1986 : 2587 dessins, Salle de théologie du Palais des Papes, Avignon, Caen et Teatro Ateneo, Rome
Valère Novarina. Peintures, (Six toiles de 2 m x 2 m en six jours) Théâtre d’Hérouville, Caen
Paysage parlé, peintures, Atheneum, Dijon
• 1988 : Zeichnungen [Dessins], Centre Culturel Français, Allemagne, Berlin,
Vue négative, peintures, dessins, installation vidéo, quatre yeux filmés et douze travaux sur palette
graphique, réalisation de Valère Novarina, bande son par Roséliane Goldstein (dernières pages
de L’Inquiétude), 16 x 30 minutes, Festival des arts électroniques, Le Grand Huit, Rennes
• 1989 : 365 400 secondes avec Valère Novarina, Espace des arts, Chalon-sur-SaôneLa • 1990 : Lumière nuit, [reprise sous ce nouveau titre de Vue négative] Galerie de France, Paris
• 1996 : L’Inquiétude rythmique, Peintures, dessins, palette graphique, Musée Sainte Croix, Poitiers,
Peintures, Valère Novarina, Espace Gantner, Bourogne
Exposition–peintures, Chapelle de la Visitation, Thonon-les-Bains
Carte blanche à Valère Novarina. « La parole opère l’espace », Paris,
• 2003 : Cabinet d’art graphique, Centre Georges Pompidou
d’Archéologie, Besançon
2587 dessins, Ecole des Beaux-Arts, Avignon
• 2010 : Théâtre de dessin: 2587 personnages, 311 définitions de Dieu, dessins, film et installation sonore, Arts Santa Mònica, Barcelone
• 2013 : Dans l’atelier de Valère Novarina, théâtre du Lucernaire, Paris
• 2015 : Le langage paysager : autour de l’œuvre de valère Novarina, Bibliothèque Ceccano, Avignon,
• 2017 : Disparaître sous toutes les formes, Musée de l’Abbaye Sainte-Croix, Les Sables d’Olonne
Bains
• 2019 : Les noms et les figures. Dessins et autre pièces, Centre International de Poésie de Marseille,
• 2020 : L’Acte de la parole. Dessins et autres pièces, Chapelle du Quartier-haut, Sète
Villeurbanne
Expositions collectives
Arteder 82, Bilbao, mars-avril 1982.
Muro torto, Espace Graslin, Nantes, mai-juin 1982.
La Voix Graphe, École des Beaux Arts, Poitiers, avril 1983.
D’Effets de mode, Musée Bonnat, Bayonne, juillet 1983.
Grandi onde, a cura di Elio Grazioli, Artra studio, Milan, novembre 1983.
« Le Docteur de Viande », El Tretze vents, Centre Georges Pompidou, Paris, décembre-janvier
1984.
Le Vivant et l’artificiel, Festival d’Avignon, juillet-août 1984.
Oltre i confini dell’io, Sala 1, Rome, mai 1986.
7 + 7, Centre d’Art Contemporain, Corbeil, octobre 1986.
Doppo la bataglia, Milan, novembre 1986.
Pour Jean Dubuffet, 495 dessins, Studio Durante, Rome, février-mars 1988.
7 + 7, Château de Stein, Nüremberg, juillet-août 1988.
Centre d’Art, Bruxelles.
L’Écrit, le signe – autour de quelques dessins d’écrivains, B.P.I, Centre Georges Pompidou,
Paris, octobre 1991-janvier 1992.
D’une décennie… l’autre, Galerie de France, Paris, octobre 1991.
http://www.novarina.com Isabelle BABIN
janvier 1992.
Avec Schwitters, Galerie Alain Veinstein, Paris 1993.
Confluences, Städtische Galerie, Remscheid, novembre 1993.
Le Noir est une couleur, Galerie Maeght, Barcelone, novembre 1995-janvier 1996.
L’Art dégénéré, Aix en Provence, juin 1998.
La Beauté in fabula, Avignon, Palais des Pâpes, 2000.
Les 2587 dessins des personnages du Drame de la vie, exposition « CONNEXION », Mamco,
Genève, 25 octobre 2005-15 janvier 2006.
Œuvres dans les collections publiques
1021 dessins (1981) F.R.A.C. Pays de Loire, 1985.
Les Peintures du Drame de la vie, F.R.A.C. Midi Pyrénées, 1986.
149 figures, cent quarante neuf dessins 21 x 18 cm, Musée de Brou, Bourg-en-Bresse, 1987.
Nuit d’Adam et Eve, acrylique sur toile, 180 x 180 cm, Musée de Brou, Bourg-en-Bresse, 1987.
Deux parleurs d’ici, acrylique sur toile, 180 x 180 cm, Musée de Brou, Bourg-en-Bresse, 1987.
Dessins, Fonds National d’Art Contemporain, 1990.
Vous qui habitez le temps, 675 x 300 cm, acrylique sur toile, Fonds National d’Art Contemporain,
1989.